Compte rendu du dîner débat du 4 juillet 2006

Coopération décentralisée

et partenariat collectivités locales / bailleurs de fonds

Présents :

D. Agier ; M. Arnaud ; P. Berger ; H. Botta ; F. Casal ; X. Crepin ; C. Dalin; R. de La Rochefoucauld; N. Delpont ; N. Denis ; P. Di Loretto ; JP. Dumontier ; JJ. Faure ; M. Filiu ; JL. François ; M. Gerard ; X. Godard ; G. Habib ; CL. Jamati ; Ch-H. Malécot ; AL. Maréchal ; F. Menez ; T. Nguyen Van Tiet ; L. Pandolfi ; T. Paulais, P. Pavy ; J. Petriment ; G. Pipien ; JF. Ploquin ; P. Prud’homme ; Ch. Sozzi ; D. Strohl…

Intervenants :

G. Pipien (Banque Mondiale) ; T. Paulais (AFD) ; Ch-H. Malécot (Lyon-Grand Lyon)

Introduction de Claude Jamati, président d’Adp

Un contexte national et international

La réforme de la coopération française implique un transfert de compétences à l’AFD, même si le MAE garde le pilotage d’ensemble. L’AFD doit ainsi élaborer une politique de coopération plus large.
Le temps est fini du biais urbain : la poursuite de l’urbanisation du monde est désormais reconnue, et de même le rôle des villes dans le développement économique est accepté.
Le CGLU devient une réalité 10 ans après Istanbul.
L’AdP se réjouit de la concordance de l’offre des collectivités françaises et de la demande des villes du sud, ainsi que de l’extension de la coopération décentralisée qui a des compétences étendues (techniques et humaines), même si ses moyens sont limités.
La bonne gouvernance
La bonne gouvernance est considérée par les bailleurs aujourd’hui comme condition du montage et de la réussite des projets ; les collectivités locales, qui inscrivent leur coopération dans la durée, font progresser la gouvernance des villes du sud, même si elles n’ont pas l’arme du financement pour imposer des changements.
L’expérience
L’appui de la coopération décentralisée sur la gouvernance des villes du sud suppose une meilleure « professionnalisation » des cadres des collectivités du nord sur les problématiques des villes du sud, dont l’apport vient compléter l’expertise des autres professionnels (BET, consultants). Il s’agit donc de capitaliser et de professionnaliser cette expérience.
La coopération décentralisée mesure-t-elle les défis à relever pour faire sa place dans le contexte international actuel ?
Claude Jamati cède ensuite la parole aux trois orateurs pour aborder les trois thèmes du débat :

– Quel partenariat bailleurs / collectivités locales

– Quel est l’apport des cadres des collectivités locales dans le partenariat avec les bailleurs ? Quelle place pour les consultants et les BE dans ces dispositifs ?

– Un partenariat triangulaire collectivités du nord / collectivités du sud / bailleurs de fond, est-il la voie de la maturité de la coopération décentralisée ?