Le paysage est la « pensée du vide », par opposition à l’art de l’architecte qui pense les pleins, même si ce dernier doit travailler les creux, les plis de la ville, selon les termes de Henri Gaudin. Le paysage est sans doute la discipline la plus à même d’agir sur ce qui se développe malgré toutes les injonctions pour freiner cette « ville territoire ». Autour et entre les villes, croît une ville invisible dans le mental des professionnels intervenant sur le territoire. Elle semble invisible aussi à l’usager qui ne lui confère aucune identité particulière. Elle appelle, pour…
